11 septembre, Le Pen, réchauffement climatique, ensauvagement, perte d’autorité, dépolitisation, violence en tribunes, impunité des ultras, gabegie politique, désintérêt pour la ligue 1, dette publique, notes de frais du président de la LFP, Mediapro, COVID, guerre au Yemen: c’est simple, à la fin de n’importe quelle conversation tout est toujours de leur faute aux « journalistes ». Soit parce qu’ils parlent mal d’un sujet dont ils devraient parler. Soit parce qu’ils ne parlent pas d’un sujet pourtant central. Mais attention, on n’est pas là pour se plaindre. Être responsable de toutes les plaies du monde a des vertus euphorisantes. Il suffit d’écouter un pressophobe comme Luis Enrique pour ressortir ragaillardi. Le syllogisme est implacable: si tout est la faute des journalistes, c’est donc que les journalistes gouvernent le monde. CQFD.
Lors de sa dernière conférence de presse, quelques minutes après avoir collé une danse au Pinault Men rennais, Lucho a demandé « un peu plus de niveau » à la poignée de reporters présents en salle de presse. Il a soupiré très fort quand une question sur la menace que pourrait représenter les coups de pieds arrêtés d’Arsenal (son futur adversaire) lui a déplu « je crois que le football est injuste avec nous parce que nos adversaires nous créent beaucoup moins de danger que l’an dernier mais une chose est sûre : vous n’allez pas en parler. (…) La négativité est habituelle contre le PSG. Si vous comparez les chiffres cette saison avec ceux de la saison dernière, ils sont infiniment meilleurs. Mais ça, on peut être sûr que vous n’allez pas m’en parler. Vous allez me demander si dans ces dernières 10 minutes il s’est passé ça ou autre chose, si les coups de pied arrêtés, s’il pleut, s’il vente… » Nouveau soupir. L’ambiance est à la purge.
Question idiote
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