Je me souviens de tout. Pendant des années, j’aimais penser, et m’en désolais presque, que mon cerveau était rempli de choses qui ne servaient à rien. Je gardais tout en tête. Comme un défi. La compo des Verts contre le Bayern en 1976. Tous les matchs de Bastia en 1978. Je forçais ma mémoire à bosser sur les matchs qui...

Avant le mercato, j’entends dire que les agents, notamment, sont « de mauvaises langues ». Puis, à la fin de la saison, que les « langues se délient ». La langue, un mot omniprésent dans le football moderne. Et un outil de communication dont j’aimerais vous parler.

La multipropriété rôde autour des clubs français comme un squale autour de poissons inoffensifs. Qui sera le sergent Brody du football européen ?

La presse a beaucoup parlé de John Stones et de son poste hybride, à la fois défenseur central et milieu de terrain. Sans tout à fait en comprendre les raisons.

Entre campagnes européennes ratées et roman national plombant, les clubs français ne meurent jamais debout. Les pires défaites sont souvent les batailles qu’on n’a pas menées.

La Ligue 1 ferait partie du top 5 des plus grands championnats européens. Mais quand on s’en tient aux chiffres, la France est pourtant plus proche de la Belgique que de l’Angleterre. Explications.

Fiscalité, motivation, expérience, prétention : à chaque fiasco européen, les mêmes excuses. Et si les raisons étaient à chercher ailleurs que dans le football ? Et si c’était la culture française qu’il fallait changer ?

Catogan soyeux, tacles légendaires et engagement hors du commun : Éric Di Meco, c’est l’amour et la violence version ciel et blanc. Passé de l’autre côté de l’écran, consultant et commentateur, il est le témoin privilégié de deux époques : hier, quand la France brillait sur la scène continentale, et aujourd’hui, alors que l’indice UEFA des clubs de l’Hexagone est...

Sans Paris, il n’y aurait pas de vraie lose à la française. Et sans lose, il n’y aurait pas de Fédération française de la lose. Alors quand la FFL se penche sur le mental du PSG, forcément, on écoute. Et on se marre.

Si la France peine autant sur la scène européenne, c’est aussi parce qu’elle y envoie beaucoup (trop) de mal classés. Témoignages de ces héros de l’improbable, pour ne pas dire de l’impossible.

Dans une économie du football libéralisée, les inégalités se sont creusées. Faute d’une stratégie adéquate, les clubs français ne se sont pas adaptés aux nouvelles contraintes. Analyse.

Se qualifier en coupe d’Europe, puis la jouer : en Ligue 1, une fois le premier objectif atteint, le second devient un fardeau. Un bien mauvais calcul pour donner de la valeur à ses joueurs.

Ils n’ont pas les plus gros budgets, ni les plus gros viviers, mais sept coupes d’Europe au compteur. De quoi nourrir le seum des Français et une bonne raison d’aller leur demander leur avis : que pensent nos amis portugais de la lose à la française ?

Sélection des meilleures contributions publiées depuis trois mois sur afterfoot.media, lien entre nous et vous et espace de débat. Parce que la rencontre et le débat, c’est ça, le sel de L’After.

Vous connaissez les jeudis noirs de l’After ? En voici une photographie bien réelle. La carte des humiliations des clubs français lors des matchs allers-retours de coupe d’Europe depuis la création de l’émission en 2006. On n’est pas remonté plus loin par charité pour les Lyonnais (Maribor 1999) et les Messins (Helsinki 1998).

Après une instruction menée exclusivement à charge, poussée par une presse déchaînée, l’arrêt Bosman a été condamné par une opinion publique française unanime. Le temps est venu de rectifier une injustice historique.

Nous, OK, c’est la lose. Mais nos voisins (et néanmoins rivaux), comment voient-ils la coupe d’Europe ? La Ligue des champions prend-elle toute la place ? Un quart de finale de Conférence League mérite-t-il une première page ? Bref, la lose est-elle une tradition seulement française ? Tour d’Europe de l’Europe.

Avant de la jouer et d’éventuellement la gagner, si on essayait de la penser ? Comment ? En se posant la seule question qui vaille : c’est quoi, au juste, la Coupe d’Europe ?

Le Big 5 européen n’existe pas. Pourtant, en France, nous sommes convaincus d’en être, alors que nous n’avons jamais été invités dans ce carré VIP virtuel.

Le 25 juin 2023, Argenteuil reçoit « L’After est dans ta cité » et devient capitale mondiale du divertissement le temps d’une journée. Ailleurs, dans le Far West, un envieux enrage. Les absents ont toujours tort.

Interviewer Pablo Longoria mi-juillet, en pleine présaison, j’ai bien cru que je n’y arriverais jamais. Mais, alors qu’était finalisé le transfert d’Aubameyang, le patron de l’OM a tenu parole. Rendez-vous en visio, le matin tôt, en survêt de l’OM (lui, pas moi). Comme toujours, Longoria est souriant, même s’il a l’air un peu fatigué par ses journées de mercato.

L’un porte des cravates en soie, l’autre des survêtements trop grands. Et pourtant, Bernard Tapie et Aimé Jacquet ont une chose en commun : la gagne. Ils sont les symboles d’une décennie d’or et de contrôles fiscaux.

Les années 1990 tournent autour d’un club, Marseille, et d’un personnage, Tapie. On ne comprend rien à l’OM si on ne comprend pas Tapie. Et son obsession pour la win.

Comment évoquer les succès des années 1990 sans interroger le seul entraîneur français à avoir gagné une coupe d’Europe avec un club français ? L’interview a lieu le 9 juin, à la veille de la finale de la Ligue des champions, à laquelle il assistera le lendemain. Luis Fernandez reçoit au Central, son QG, dans le XVIIe arrondissement de Paris....

C’est l’histoire d’un village bourguignon résistant aux assauts des ogres européens. Dans le rôle du druide à bonnet, Guy Roux, dans celui du petit teigneux, l’AJ Auxerre.

Bordeaux c’est le bon élève qui, une fois par décennie, enfile sa chemise Vichy pour défoncer le dance floor.

Il y a eu un sommet avant le grand effondrement. C’était en 1996. La France était deuxième au classement UEFA et ses clubs faisaient danser l’Europe.

La règle du hors-jeu change, le gardien n’a plus le droit de prendre le ballon à la main après une passe, l’arrêt Bosman bouleverse l’Europe : pendant les années 1990, le football évolue comme jamais. Avec deux titres européens, une Coupe du monde et sept champions différents en neuf ans, c’est aussi l’heure des clubs français. Échantillon en forme de...

Les footballeurs d’aujourd’hui aiment les tatouages, ceux de la décennie 2000 se teignaient les cheveux, dans les années 80 et 90, c’étaient moustache et mulet. Voici deux onze-types au poil. Certains seraient aisément titulaires dans les deux équipes.

Entre dogmes et gourous ombrageux, le FC Nantes a connu dans les années 1990 dix années riches en football et… en occasions manquées.