L'incident a fait grand bruit. Nous sommes le 24 octobre. Fabio Grosso, entraîneur de l'Olympique lyonnais, a soudainement mis fin à la séance d'entraînement prévue ce jour-là. Il a réuni tous ses joueurs et leur a expliqué le pourquoi du comment. La veille, Jérôme Rothen, au micro de son émission, a révélé que trois ou quatre d'entre eux lui ont parlé de la situation en interne, avec leurs mots. Nous étions déjà tous au courant que sur le plan sportif et institutionnel, le club rhodanien était en pleine déliquescence. Notamment parce que les joueurs ne se sentent plus concernés, pas même les glorieux anciens rappelés récemment au nom d'un ADN Project encore plus foireux que le Champions Project de l'autre Olympique. John Textor a beau dire le contraire, ses mocassins ayant plus retenu l'attention de notre Daniel national que ses propos, il ne trompe personne. En cela, les joueurs n'ont fait que confirmer ce que nous savions déjà tous.
Ce qui fâche, c'est que Rothen, en bon consultant, n'a pas gardé l'info pour lui. Il a juste daigné préserver l'identité des joueurs concernés. Même si le nom de Corentin Tolisso a beaucoup circulé, notamment le soir du 24 octobre sur le chat de la chaîne YouTube de l'After Foot, après le match de Lens contre le PSV Eindhoven. Chat auquel j'ai pris part, une fois commencé l'After proprement dit.
En pleine émission délocalisée au Louvre Lens, Jérôme Rothen s'est pris une volée de bois vert par un supporter lyonnais qui lui a reproché d'avoir balancé l'info alors que la situation du club est calamiteuse. Genre, il a planté une banderille de plus dans le taureau lyonnais qui en a reçu déjà plusieurs, assénées par Textor, les joueurs, les supporters. Pas encore le coup de grâce mais l'animal se rapproche un...
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