Les Jeux Olympiques d'été arrivent à grands pas, et jamais une olympiade n'aura été autant décriée par les habitants du pays où elle doit se tenir. Transports, logements, bouquinistes, épreuve de surf, salubrité, pollution, porte-drapeau, sécurité, cérémonie d'ouverture, billetterie. Autant de sujets dont se sont emparés, notamment, Les Enfoirés, qui n'ont jamais aussi bien porté leur nom. N'oublions pas que les français sont capables de demander la destitution du Président de la République si jamais il recevait un chef d'État étranger avec un lacet défait. J'exagère à peine.
Compte tenu que ces JO d'été se tiendront en France, leur médiatisation par les médias français est d'autant plus importante. Par les émissions spécialisées dans le sport comme dans les émissions généralistes. Ce qui est compréhensible. Mais dans le cadre de cet article, nous allons nous focaliser sur le tournoi olympique de football.
Avec la surabondance de compétitions de ballon rond, et d'émissions dédiées, cet événement est perçu comme éminemment secondaire. D'autant plus que les dates du tournoi ne sont pas des dates FIFA. Autrement dit, les clubs ne seront pas obligés de libérer leurs joueurs. On a vu ça lors du tournoi olympique précédent, à Tokyo. La première participation des Bleus depuis Atlanta 1996, sous l'égide de Raymond Domenech. Son lointain successeur de l'époque, le Gareth Southgate français, a dû composer avec une liste de bric et de broc. Les trois grands frères, Thauvin, Gignac et Savanier, n'ont pas pu empêcher la déconvenue. Ce que j'avais longuement narré à l'automne 2021 dans une contribution intitulée Clubs VS Nations : la guerre est déclarée.
De grands noms pour 2024
Pour 2024, ce qui intéresse le plus les émissions de sport et leur audience, ce sont les noms des trois grands frères que sélectionnera Thierry Henry. Là, pour le coup, le temps...
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