Rassurez-vous, je ne vais pas faire un exposé historique sur les racines communes de ces jeux de ballons qui agitent les pulsions nationales au moment des confrontations planétaires.
Je ne vais pas, non plus, chercher à ennuyer les lecteurs de la Revue par une trop longue intrusion inappropriée d’un autre jeu dans leurs habitudes de lecture, même si les sempiternels débats sur les mains, mises aux bons endroits ou pas, créent de virulentes polémiques dans les deux cas, en dépit des moyens considérables octroyés aux illusionnistes de la vidéo pour prêcher la Vérité et l’Objectivité !
Non, je vais, très simplement, me contenter d’un parallèle, peut-être hasardeux, j’en conviens et je l’assume parfaitement, sur l’insupportable constance des récriminations nationales, toutes catégories sociales confondues, lorsque le score final d’une rencontre à forte densité d’enjeux ne correspond pas aux attentes collectives trop souvent surmédiatisées ; une sorte de « cri de gueule » pour reprendre un des très nombreux slogans ou, parfois néologisme, de la « bande à Moscato » !
Certes, avant d’être lynché sur la place publique des commentaires acides et des réseaux de moins en moins sociaux, je dois effectivement confesser, une nouvelle fois, spécialement pour ceux qui ne parcourent pas mes régulièrement mes écrits, et je peux très bien les comprendre, un diabolique défaut ; en effet, je n’ai jamais réussi à placer ma fierté nationale dans des rencontres sportives qui correspondent pourtant à mon itinéraire de Vie ici-bas.
Je ne suis qu’un vieux vagabond apatride depuis le milieu des années 60 et mes premiers contacts avec le monde des sports et, plus particulièrement pour cet article, du soccer et du rugby-football.
Sans tous les papiers ad hoc en règle, je me déplace très librement d’un club à l’autre et d’un pays à l’autre au gré des compétitions...
Contenu disponible gratuitement
83 % de ce contenu restent à découvrir !
Pour accéder à la totalité des contenus gratuits, vous devez vous connecter ou créer un compte.