En France nous n’avons pas de rencontres de la trempe des Real-Barça ou des lnternazionale-Milan. Pas de duels au niveau des United-Liverpool et les grandes derbys londoniennes entre les Gunners d’Arsenal, les Blues de Chelsea et les Spurs de Tottenham ni de Bayern - Monchengladbach. Cette réalité tient au fait que structurellement nos grands clubs connaissent plus de fluctuation de niveau que leurs concurrents étrangers. Certains clubs français ne sont d’ailleurs plus au sommet du football hexagonal depuis plusieurs années, voire décennies. Les exemples sont nombreux : le Racing Club Paris, Reims, l’OGC Nice, Lille, Saint-Étienne, le FC Nantes, les Girondins Bordeaux… Rappelons que pendant 20 ans, entre 1964 et 1983 (une époque où Jean-Michel Larqué arpentait les terrains de football de l’hexagone) le clasico du football français opposa l’AS Saint-Étienne qui remporta neuf championnats au cours de cette période. Idem avec le FC Nantes qui en conquit six, sans compter les places de deuxième et de troisième. C’était le derby de Loire, une époque désormais révolue. Depuis plusieurs années, Saint-Étienne et le FC Nantes semblent davantage évoluer en milieu de tableau ou pour ne pas descendre.
Le Clasico PSG-Marseille n’a pas la même portée historique. Déjà parce que le club parisien est un club jeune (fondé en 1970). La première confrontation notable entre les deux clubs eut lieu en 1975 en quart de finale de la coupe de France au cours de laquelle le PSG (qui disputait sa première saison en première division) élimina l’OM. Rappelons que le club marseillais était alors dauphin du grand Saint-Étienne et comptait dans ses rangs les champions du monde brésilien de 1970 : Jairizinho et Paulo César. Les Parisiens firent match nul 2-2 en Provence et s’imposèrent 2-0 au Parc des Princes. Cette rencontre n’était pas encore un Clasico. En 1982, année où...
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