Tout footballer se doit de se poser les questions suivantes :
- Lorsque je contrôle la balle, mon contrôle me permet-il de faire avancer le ballon ou dois-je le faire glisser une passe dans les pieds d’un autre joueur mieux placé pour le faire avancer ?
- Après avoir passé le ballon, où dois-je me placer pour créer du danger et déstabiliser la défense adverse ?
- Au vu de la situation du porteur de balle (qui doit répondre aux deux questions précédentes), quels déplacements permettent de conforter les choix qu’il devra faire ?
Ces questions paraissent évidentes… et pourtant le PSG trouve le chic de les vider de leur substance. A mon sens, Verratti symbolise parfaitement cette perte de sens : à la première question il va opter pour la conservation du ballon à outrance, à la seconde il va s’arrêter, à la troisième il préfèrera trotter dans le vide et errer tel un nomade des plus grandes dynasties d’Asie centrale. Et il n’est pas en reste : si l’on s’intéresse à ses qualités techniques inexploitées (ou inexploitables), il en va de même pour ses comparses Gueye, Paredes, Herrera, Danilo. Quant à Wijnaldum ou Hakimi : ils apprennent progressivement à « s’adapter à l’équipe » et à oublier la simplicité du football qui leur a pourtant permis de briller dans leurs précédents clubs. La surface de réparation est devenue pour eux identique à celle du football à 5 : une zone interdite.
A titre d’exemple, le grand Barca a répondu à ces trois questions de façon extatique. Son centre de formation, unique dans l’histoire du football, est doté d’une qualité technique et d’un positionnement inégalables et a fait rayonner le football mondial avec un jeu de passes « simples », des déplacements « simples »… bref avec un schéma tactique « simple...
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