S'il restera, bien sûr,  quelque lignes légitimement très respectables dans les statistiques, force est de reconnaître que c’est dans une quasi indifférence manifeste que cette échéance va se dérouler, sauf peut-être, chez quelques « ultras-supporters-sympathisants », et encore, car la plupart sont bien conscients qu’au regard des moyens mis en œuvre, de la faiblesse des concurrences, c’est une obligation annuelle, d’autant plus que la manière fut assez souvent laborieuse et peu spectaculaire.

Pour le reste, c’est une énième représentation d’un médiocre spectacle récurrent, par moment désopilant, qui n’intéresse vraiment plus grand monde :

- Les « People », quel que soit le domaine d’expression, et la classe politique, toutes sensibilités idéologiques confondues, garnissent abondamment les « tribunes petits fours » pour d’autres préoccupations que le football et, sauf très rares exceptions, viennent davantage se montrer pour la promotion de leurs carrières personnelles que pour les titres et les débats « technico-tactiques » : être vu, soigner son image, flatter son égo, entretenir ses réseaux sont beaucoup plus importants que les banales considérations du « rectangle vert ».

- Les spectateurs ponctuels de France ou d’ailleurs, « Footixs ou PSGixs », ont plus ou moins réussi leurs clichés annuels avec le smartphone, admiré une, voire deux, prouesses techniques de Neymar ou Messi et vu, en chair et en os, les dribbles chaloupés du « Kyki national ». Ils ont payé excessivement cher une place au « Disney-Parc des Princes » et cela suffit à leur bonheur.

Pour le reste, n’allez pas les ennuyer avec les limites « technico-tactique » du « bloc équipe », l’insuffisance de la préparation physique et les vertus de l’entrainement « caché » à l’échelle des joutes européennes ; l’essentiel reste, à leur yeux, les noms des futures « stars » qu’il faudra s’offrir à Noël dans...