Un Fond de jeu disparate

Premier constat clair durant les 3 matchs de poule de l’équipe de France : le fond de jeu proposé est moyen, bien que le match du Danemark ait laissé une bonne impression avant les changements. 3 matchs, 3 systèmes différents et des joueurs n’évoluant pas forcément à leurs postes de prédilections (on y reviendra). Notons néanmoins un trio positif arrivant à articuler des possibilités : Griezmann, Rabiot, Mbappé. La présence de ces trois joueurs sur le terrain semble avoir complètement la donne. Le match de la Tunisie en est le meilleur exemple : leurs absence dans l’équipe de départ a pesé lourd dans le match indigent bien que les Bleus aient déjà été qualifiés. Pour le reste les hommes de Deschamps n’ont pas vu leurs bonnes intentions récompensées en 1ère période face aux danois, marquant en seconde période. Face à l’Australie, malgré un beau score, de grosses failles sont apparues notamment en défense.

Une défense déséquilibrée et une liste qui questionne malgré de nombreuses blessures

La défense semble être le gros problème de cette équipe de France. En effet sur 9 défenseurs présents, 8 sont des défenseurs centraux et peuvent être considérés comme polyvalents, à savoir être mis en position de défenseur latéral. Si on ajoute à cela la malchance avec la blessure rapide de Lucas Hernandez contre l’Australie, ainsi que des joueurs pas vraiment rodés pour le niveau international, on peut sans conteste affirmer que le sélectionneur s’est piégé tout seul. Malheureusement il emmène avec lui l’ensemble du groupe France. Les absences des latéraux de métier comme Digne, Ferland, Mendy ou Clauss n’en sont que plus criantes. Symbole de cela : Camavinga arrière gauche et Disasi arrière droit (alors que Pavard était disponible) lors du match face à la Tunisie. Notre sélectionneur est donc...