Jérôme Rothen est né le 31 mars 1978 à Châtenay-Malabry, dans les Hauts-de-Seine. Le football n'est pas étranger à sa famille. Fils d'un gardien de but de DH, petit-fils d'un ancien semi-pro ayant évolué en D3 au poste d'attaquant puis de libéro. C'est son grand-père qui va l'inciter à embrasser une future carrière de footballeur professionnel, à 100%. Il ne marchera donc pas dans les pas de ses parents, tous deux professeurs.
Sa première licence, Rothen l'obtient à Meudon, là où travaille son père. À l'âge de cinq ans. En dépit d'une carrure jugée particulièrement frêle par ce père, qui dissuadera le petit Jérôme de se mesurer aux stoppeurs volontiers brutaux des charnières centrales adverses. De l'avis de Jérôme Rothen lui-même, il a compensé cette réticence par l'art des passes décisives, auxquelles il a pris goût progressivement. Une prédilection qui ne le quittera jamais. Nous y reviendrons.
Sept ans plus tard, il fait partie des 24 heureux élus qui auront le privilège de suivre un cursus de sport-études au très prestigieux INF Clairefontaine. Ses camarades de promo s'appellent Thierry Henry, Nicolas Anelka ou encore William Gallas. Rien que ça !
Francilien de naissance, Rothen est tombé dans le chaudron du Parc des Princes dès sa plus tendre enfance. À la sortie de l'INF Clairefontaine, c'est cependant un autre maillot rouge et bleu qu'il choisit de revêtir. Celui du Stade Malherbe de Caen. C'était ça ou Martigues. Jérôme Rothen est encore, à l'adolescence, un gringalet dans un championnat où le physique est la première qualité mise en avant par les formateurs comme par les entraîneurs. Et nous sommes à une époque où l'exil à l'étranger façon Antoine Griezmann à cause d'une carrure qui décourage les recruteurs n'est pas aussi facile que de nos jours. Autant prendre la ville la plus proche...
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