"Mon nom est JPP. J'suis né à Valenciennes. Un jour, j'ai un gros ballon, pour mon Noël". Vous aurez sans doute reconnu la provenance de cette phrase. Sauf qu'elle comporte une erreur. Jean-Pierre Papin n'est pas né à Valenciennes, mais à Boulogne-sur-Mer, le 5 novembre 1963. Son père a joué dans le club local, en tant que footballeur amateur. Papin fils, lui, sera professionnel. Et quel professionnel ! Mais ne brûlons pas les étapes.

Boulonnais de naissance, JPP pose néanmoins ses valises (qui ne contiennent aucun billet) à Jeumont. Une terre qui, quelques trente ans plus tard, verra naître un autre footballeur de talent. Papin père s'oppose cependant à ce que Jean-Pierre embrasse une carrière de pro. S'il pratique d'autres disciplines enfant, le football tient une place à part dans son cœur. Ses idoles de jeunesse se nomment Gerd Müller et Joe Jordan.

Comme d'autres futurs footballeurs professionnels, JPP n'est pas un premier de la classe. Côté ballon, il intègre le club de Jeumont à six ans. Il joue libéro, alors qu'à la base il voulait garder les cages. Surprenant, quand on sait ce que sera sa carrière professionnelle. En 1978, il a alors quinze ans, il rejoint le club de Trith-Saint-Léger, près de Valenciennes.

Deux ans plus tard, il rejoint l'US Valenciennes-Anzin, alors pensionnaire de troisième division. Au terme de la saison 1980-1981, il intègre l'Institut National du Football à Vichy (l'INF n'emménagera à Clairefontaine qu'en 1988).

Il y achève sa formation en 1984. Avant de retourner dans le Nord. Avant de réintégrer l'USVA, qui est entre temps monté en D2. Si JPP l'homme n'est pas né à Valenciennes, donc, JPP le footballeur y a fait ses débuts professionnels. Au terme de la saison 1984-1985, il franchit la frontière et signe au FC Bruges.

Il ne reste...