Éric di Meco est né le 7 septembre 1963 à Avignon. Il passe néanmoins son enfance dans une autre commune du Vaucluse, Robion, dont le stade porte aujourd'hui son nom. Il entame sa carrière professionnelle dans le grand club provençal, l'Olympique de Marseille, à l'âge de dix-sept ans, en 1980. À cette époque, l'OM vient d'être reléguée en deuxième division. Avant même le terme de la saison, elle est carrément placée en liquidation judiciaire. Il reste six journées pour éviter une calamiteuse descente, qui signifierait la perte pure et simple du statut professionnel du club. Avec les conséquences cataclysmiques que vous devinez aisément.

Les dirigeants chargent les Minots de mener à bien cette opération commando. Éric di Meco, José Anigo, Jean-Charles de Bono, Christian Caminiti ou encore Marc Lévy. Pas de quoi en faire un roman. Même si on en a fait un documentaire récemment diffusé sur Canal +, et évoqué en détail dans l'After en marge de sa diffusion. Quoi qu'il en soit, invaincus au cours de ces six journées fatidiques, les Minots assurent le maintien et sauvent la maison OM.

Les deux saisons qui suivent, Marseille manque de peu la montée. Ce qui n'empêche pas le président de recruter, à l'été 1983. Résultat : le retour dans l'élite survient au terme de la saison.

Mais à titre individuel, celui que l'on surnomme déjà Le Petit Cruyff a du mal à justifier ce sobriquet. En 1986, il est prêté à Nancy, alors entraîné par un certain Arsène Wenger. Jusqu'alors ailier gauche ou milieu gauche, l'avignonnais va devenir, sous l'égide du technicien alsacien, un arrière gauche pur et dur. Il est de nouveau prêté la saison suivante, dans un club toutefois plus proche de sa chère Olympique de Marseille : le FC Martigues.

Tandis qu'Éric di Meco effectuait ses sessions...