Christophe Dugarry est né le 24 mars 1972 à Lormont, en Gironde. C'est là-bas qu'il découvre le football. Le stade local porte aujourd'hui son nom, ce qui lui fait un point commun avec Éric di Meco, Didier Deschamps ou encore Marcelo Bielsa. Mais également avec Diego Maradona pendant 17 ans, puisque suite à sa restauration complète en 2003, l'enceinte d'Argentinos Juniors a été rebaptisée au nom de D10S.
En bon girondin, Dugarry découvre le Château du Haillan à l'âge de seize ans. Quand le club au scapulaire descend en D2 en 1991 suite aux entourloupes financières de son emblématique président, il reste. Et contribue à la remontée immédiate du club dans l'élite dès l'année suivante. Il restera en tout huit années à Bordeaux. Jusqu'au terme de l'épopée en Coupe de l'UEFA en 1996 qui verra le club s'incliner en finale contre le Bayern Munich. À l'aller comme au retour. Ce sera l'avant-dernière fois que la finale de la C3 se disputera ainsi. Pour ma part, pour une finale de compétition européenne, je préfère les matches secs sur terrain neutre décidé à l'avance. Comme quoi, dans le football, ce n'était pas forcément mieux avant.
Avant cette déconvenue contre le club bavarois, les bordelais ont eu le temps de s'illustrer devant tout le Vieux Continent. Le point d'orgue de cette fantastique aventure étant sans conteste la victoire contre le Milan AC. Bordeaux est défait 2-0 en Lombardie mais parvient à renverser le score et à s'imposer 3-0 au Parc Lescure. Dugarry contribue grandement à cette remontée en inscrivant à titre personnel deux des trois buts bordelais.
C'est ainsi que Silvio Berlusconi le remarque. Et l'enrôle. En une saison sous les couleurs rossoneri, il joue 26 matches, en dépit de la présence dans le vestiaire milanais de poids lourds répondant aux noms...
Contenu disponible gratuitement
80 % de ce contenu restent à découvrir !
Pour accéder à la totalité des contenus gratuits, vous devez vous connecter ou créer un compte.