Pour lancer le débat, je commencerais par vous présenter ma définition du numéro 10 qui m’a tant fait rêver notamment dans les années 90. Pour moi, le 10, c’est le joueur qui va organiser le jeu d’attaque, faire passer le collectif en premier ( l’essence même du football) et rendre ses coéquipiers meilleurs. Il est positionné derrière les attaquants et est le « capitaine technique » de l’équipe.
Le meilleur exemple de ce type de numéro 10 reste pour moi Zidane, capable d'un simple contrôle ou d'une passe de réorienter le jeu vers l'avant et de bonifier un ballon tout en contribuant à élever le niveau de ses coéquipiers. On se souvient par exemple de son duo avec Lizarazu. Certes, Lizarazu était un super joueur mais son jeu était sublimé par les passes de son coéquipier qui le rassurait par sa facilité technique.
Que devient un 11 sans 10 ?
A l'époque, le numéro 10 n’était pas « seulement » le joueur qui organise le jeu mais il était aussi le leader technique de l’équipe. Un joueur capable de faire des contrôles incroyables et utiles pour le jeu de l’équipe. Qui n’a jamais vibré devant un contrôle de Dennis Bergkamp qui avait l’intelligence de ne pas faire de geste superflu par la suite ? (l’équipe avant tout je vous dis!) Bien sûr, c’est un joueur qui avait un « Q.I football » au-dessus de la moyenne. George Hagi aussi. Son but durant la Coupe du monde 1994 en est la parfaite illustration. Tête haute, il voit le gardien avancé et le lob est sublime…un génie.
Le numéro 10 avait du caractère, une vraie personnalité sur le terrain qui le faisait entrer dans la légende du football. Platini qui prenait le ballon pour tirer les coups francs et les envoyer au fond des filets. Zidane qui élevait son niveau...
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