Auteur de violences filmées par sa compagne, l’anglais exilé en Espagne va donc se réfugier maintenant au vélodrome, stade qui accueillait hier encore des femmes battues venues échapper aux coups de leurs maris pendant le confinement. L’intervention du maire de Marseille n’aura donc eu aucun effet sur Pablo l’opportuniste.
Un joueur que l’OM n’aurait évidemment jamais pu imaginer s’approcher s’il ne s’agissait pas d’un délinquant en liberté. La morale (Greenwood), l’amitié (Marcelino), sont des simples paramètres qu’on désactive aisément dans la partie de football manager du président de l’OM. Un président plein de ressources, qui nous rejoue son grand reset chaque année tout en martelant l’impérieuse nécessité de stabilité.
Longoria le funambule
Un président jamais à court de débouchés dans son vaste réseau de seconde main italien pour écouler son stock d’actifs circulants. Longoria le funambule va donc à nouveau mettre son mouchoir sur la déontologie, comme il l’avait fait en recrutant Pape Gueye profitant d’un imbroglio juridique à l’été 2020. Le foot, depuis toujours, pense vivre dans un monde à part. Un monde qui se pense au-dessus de toute logique économique, morale, sociétale, protégé par la toute-puissance du pare-feu de la passion pour le sport le plus populaire au monde.
Qui pour lui donner tort quand, dans la même semaine, on trouve des gens pour trouver « folkloriques » ou « culturels » les chants racistes de l’équipe d’Argentine, les mêmes pour se rire d’autres chants racistes (espagnols) sur leur propre joueur (Yamal) et pour trouver géniale la signature du cogneur de femme anglais ? Quand cet été un président de club sauvé par les PGE, refuse de libérer des joueurs pour les JO dans son pays mais porterait volontiers la flamme, sans se brûler d’incohérence. Quand un coach et un joueur vedette se marrent quand on leur parle...
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