Il ne faut pas être grand sage pour comprendre que le niveau s'élève lorsque la concurrence est rude, ça s'appelle l'émulation.
Or dans ce débat on prend trop souvent le PSG comme victime est pas comme acteur.

Dans ma vision des choses les deux se font face à face. Avec d'un coté le niveau des clubs et comment ils abordent la confrontation et de l'autre coté le PSG avec son caractère et identité.

Souvent on nous cite les exemples à l'étranger, soit le volume de la PL est son Big 4,5,6...9, (et en moindre mesure la Serie A), soit à l'inverse la Bundesliga (ou la Liga) avec les ogres Bayern, Réal et Barça.
Peut être serait-il bon de s'intéresser aux mécaniques et natures des ligues portugaises, hollandaises et belges pour nous faire progresser (mais il paraît que nous sommes dans le Big 5).

A ce titre partons donc sur le deuxième type d'arguments puisque se rapprochant le plus de notre bonne vieille Ligue 1 :

En Espagne c'est pas compliqué, pour le podium c'est le Réal, le Barça ou l'Atlético (souvent 3ème), en 10 ans une seule fois le titre a échappé aux deux colosses.
Pour l'Allemagne, c'est simple l'ogre bavarois a tout gagné ces 10 dernières années.
Néanmoins a eu 4 dauphins différents avec Wolfsbourg, Dortmund, RB Leipzig et Schalke 04.

Mais que je sache ces clubs ne se plaignent pas du manque de concurrence ou du niveau de leur championnat, mais comment font-ils pour être les détenteurs des dernières coupes d'Europe ?

Pour moi LA différence c'est le caractère, l'identité... Quand le Bayern déjà le ventre plein tous les week end rentre sur le terrain ce n'est pas pour gagner le match, c'est pour battre, abattre, défoncer son adversaire, imposer sa supériorité pendant le match et le respect...