Les difficultés du Nîmes Olympique sont communes à tous les autres clubs qui composent le football professionnel français. La pandémie, le huis-clos, le milliard aux alouettes que Godot versera assurément plus vite que Roures, l'arrêt des championnats amateurs, la réélection de Don Noël. Oui, ce dernier point, je le considère comme un fléau s'étant abattu sur le football français, et rares seront ceux qui me contrediront. Mais passons. Nous ne sommes pas là pour parler du Ernst Stavro Blofeld costarmoricain.
Les vicissitudes du football français frappent tous les clubs, et pour réaliser des économies, tout a été avancé en matière de propositions : demande d'aides publiques, demande de baisses de salaires (pour ceux n'ayant pas de crédits en cours), transferts. Mais dans cette quête éperdue d'économies, Nîmes vient de réaliser un gros coup. Une idée qui n'a pas manqué de provoquer un tremblement de terre dans tout le paysage footballistique français. Et dans lequel j'inclus les médias, puisqu'ils en ont parlé. Cette idée magistrale qu'a eue le patron du club gardois est simple : fermer le centre de formation du Nîmes Olympique.
Nombre d'entre vous ont dû avoir besoin d'une chaise ou se réjouir d'être déjà assis en apprenant la nouvelle. J'ose espérer que l'homme de l'ombre du président du Nîmes Olympique, Jean-Jacques B., pour ne pas le nommer, n'a pas soufflé cette idée saugrenue au patron du club. Je sais qu'on n'emploie plus cet adjectif depuis l'élection de François Mitterrand, voire celle de son prédécesseur, mais tant pis ! J'assume, comme lui assumera sa décision.
Sa décision. Il n'y a qu'en tournant cela en documentaire qu'il se serait rendu encore plus ridicule qu'il ne l'est déjà depuis qu'il a annoncé ça. Mais qu'est-ce qui lui a pris ? Le vin des Costières était frelaté ? On lui a mis...
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