Enfant du RC Lens et de l’After foot, j’aimerais témoigner de mon histoire « afterienne » de supporter. Celle-ci m’a permis de joindre la réflexion à l’émotion et a plongé mon aventure de supporter dans une dimension supplémentaire. Je dédie ce témoignage à tous les supporters intervenant dans la plus grande émission radiophonique (sportive) du pays : ils s’identifieront probablement au détour de certains passages.
Révélation « riolienne » en morne plaine
Supporter du RC Lens depuis mes dix ans en 2003, j’ai commencé à écouter l’After Foot pendant l’Euro 2016. A cette époque et jusqu’à la pandémie de Covid, je compensais tant bien que mal ma tristesse de supporter d’un club végétant en Ligue 2 en suivant de près les échéances qui rythmaient la vie du football français : les parcours de notre équipe nationale, les désillusions du PSG en ligue des champions… A défaut de vibrer dans le temple du nord, j’écoutais religieusement les debriefs de l’After Foot. Il faut dire que la vision du football défendue par Daniel Riolo avait déclenché en moi une forme de révélation qu’ont dû ressentir nombre d’entre nous.
A la fin de la saison 2018-2019, le RC Lens, coaché par Philippe Montanier, joue les barrages d’accession à la Ligue 1. Je me déplace avec les supporters et je vibre en communauté au rythme des chants et … des résultats. Car entre les chants et les résultats, il n’y a pas de jeu, et le constat n’en est que plus cruel au soir du dernier match de barrage perdu. J’écoute en podcasts le peu de temps que consacre l’After à nos différents matches de barrages, et Daniel est sans appel : les prestations Sang et Or sont d’une faiblesse abyssale dans le jeu, Montanier ne propose rien. Cela me fait drôle d’entendre mon...
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