Mis à part les éternels optimistes, les légitimes amoureux transis de ce club, voire le nouveau public du « Disneyland - Parc des Princes » qui oublient ou ne connaissent pas l’Histoire passée, présente de ce Jeu de ballon et espéraient, de ce fait, que la tactique « Tout pour Kyki et on ne sait jamais » permettrait de franchir les étapes en haute altitude caractéristiques des premières rencontres européennes décisives de fin février-début mars, la grande majorité des observateurs avertis n'a guère été surprise par la brute réalité de la rencontre aller-retour contre le FC Bayern Munich (0-1 ; 2-0)

Je n’envisage absolument pas, dans le cas présent, la tribu des irréductibles opposants au PSG, vaste panel où se mêlent de multiples raisons rationnelles ou émotionnelles, qui souhaitait cette issue.

Cette quasi-certitude du résultat final, nonobstant le pénible adage sur « la glorieuse incertitude du sport », reposait, dans un premier temps, sur la qualité intrinsèque de l’adversaire mais aussi sur de la factuelle et banale comptabilité qui englobait du court terme et du moyen terme.

En effet, pour ce qui est du court terme, force est de reconnaître que, depuis le retour de cette improbable Coupe du Monde au Qatar décalée en novembre-décembre, la défaite était prédictible par la simple observation, parfois très fastidieuse, des rencontres de Ligue1 contre la plupart des adversaires un tant soit peu plus huppés que la médiocrité endémique moyenne du championnat - (01-01-2023/Lens-PSG : 3-1, 15-01-2023/Rennes-PSG :1-0, 29-01-2023/Reims-PSG : 1-1, 11-02/2023/Monaco-PSG : 3-1. Les rencontres contre le rival historique marseillais s’équilibrant : 08-02-2023/OM-PSG en 1/8° de la Coupe de France : 2-1, 26-02-2023/OM-PSG en Ligue1 : 0-3) -

Bien plus, le regard porté sur le moyen terme montrait que de 2017 à 2022, 4 fois sur 6, le PSG « avait déposé le...