Ce feuilleton nous a tenu en haleine pendant toute la première moitié de la saison. Mis sur pause le temps que se dispute la Coupe du Monde. Reparti de plus belle en même temps que la Ligue 1. Ses multiples reports ont fait craindre que finalement elle n'ait jamais lieu. Mais il y a quelques jours, elle a bel et bien été actée. La vente de l'Olympique Lyonnais par Jean-Michel Aulas au milliardaire américain John Textor.
John Textor vient d'acquérir un monument du football français. Mais un monument en péril. Un palmarès désespérément vierge depuis 2012 (Trophée des Champions contre Montpellier et Coupe de France contre l'US Quevilly, club de quatrième division). Un déménagement qui n'a pas permis au club de revoir ses ambitions à la hausse. Un peu comme si vous emménagiez au château de Chenonceau mais en y mettant des meubles de chez Conforama. Des supporters qui se sentent tellement forts qu'ils se croient tout permis et qui d'ailleurs se permettent tout, on y reviendra. Vous savez comment Michel Audiard appelait les gens qui osent tout. Des joueurs résolument pas au niveau des attentes placées en eux et dans leur club. Un recrutement manquant cruellement d'inspiration. Un staff incompétent. Et par-dessus tout, un président qui n'est guère plus que l'ombre de lui-même.
John Textor n'a pas attendu de devenir le nouvel actionnaire majoritaire de l'Olympique Lyonnais pour prendre la parole dans les médias français. Par sa première déclaration forte, il promettait de conserver Aulas comme président pendant encore deux ou trois ans. Il paraît que la loi impose un tel délai pour les entreprises cotées en Bourse comme l'est l'OL. Pour ma part, j'y vois davantage la volonté manifeste de l'américain de ménager les supporters, et un moyen de se les mettre dans la poche. Ce que j'assimile...
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