Nous sommes en été 2019 : l’Olympique lyonnais rentre dans une nouvelle ère avec la nomination de Juninho, ancienne légende du club, à la tête de la direction sportive. Les supporters sont ravis de cette nomination. Un sentiment également partagé par les observateurs qui apprécient l’idée du président Aulas de faire revenir l’ex milieu de terrain de l’OL. L’idée est claire : le président doit prendre du recul et laisser les clefs du sportif à Juninho.
Pour son début de mandat, le nouveau directeur sportif choisit d’engager comme coach l’inexpérimenté Sylvinho. Un choix controversé qui marque une première étape importante dans l’aventure lyonnaise de Juninho : seulement six mois plus tard, la direction du club décide de se séparer du coach brésilien. C’est un échec cuisant pour l’ancien capitaine des gones qui ne s’en remettra jamais. Le président lyonnais revient à ce moment là dans la partie avec Vincent Ponsot et décide (avec le regretté Gérard Houiller) du nom du futur entraineur. C’est donc Rudi Garcia qui est choisit pour s’asseoir sur le banc des gones. À ce moment-là, Juninho est complètement hors-jeux. Ces deux-là ne parviennent pas à travailler ensemble. Des désaccords de fond surgissent, aussi bien au sujet des choix de joueurs, de la tactique, ou même de la gestion de groupe. Alors dans tout ça, où se trouve la place de Juninho ? Nulle part. On assiste purement et simplement au dernier gros coup de communication de Jean-Michel Aulas : il s’est acheté la paix des supporters en se servant de la légende du club. Et pourtant après le licenciement de Rudi Garcia, les choses paraissaient se remettre dans l’ordre.
En effet, ce début de saison avait tout pour être enthousiasment du côté du Rhône avec l’arrivée du nouvel entraineur Peter Bosz, synonyme de jeu offensif et attractif....
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