Lacazette, Tolisso, Fékir...L'Olympique lyonnais ambitionne de rapatrier ses anciennes gloires pour renouer avec le succès. Résultat garanti ? Non.
Bien sûr, depuis plusieurs années, l'OL est en perte de vitesse. Une longue série de qualifications consécutives en Ligue des champions a pris fin, et même certaines années le club rhodanien n'a même pas eu droit à la Ligue Europa. La vitrine aux trophées n'a plus été garnie, pour ce qui est de l'équipe masculine Senior, depuis 2012. Cette année-là les Gones, alors entraînés par l'enfant du cru Rémi Garde, ont remporté la Coupe de France contre la modeste formation amateure de l'US Quevilly. Ainsi que le Trophée des Champions contre Montpellier, vainqueur de la Ligue 1, aux tirs au but. Les Bad Gones se sont hissés au rang de contre-pouvoir redoutable. Voire dangereux. À tout pouvoir, il faut indéniablement un contre-pouvoir de force équivalente. Sauf que là, les Bad Gones sont devenus plus puissants que la direction, créant un déséquilibre malsain. Bruno Genesio en a fait les frais. Jean-Michel Aulas leur a offert sa tête ainsi que le retour de Juninho comme directeur sportif pour les calmer. Après plus de 30 ans de présidence, il a voulu plus ou moins prendre du recul. Le club ne s'est pas hissé à la hauteur de ses propres ambitions, incarnées par leur stade depuis janvier 2016. Le Parc OL, plus connu sous le nom de Groupama Stadium, ou encore Stade des Lumières.
Pour remédier à tous ces maux, on a tout essayé. Dernière idée en date, ou plutôt avant-dernière puisqu'elle a été amorcée avant la vente de l'OL à l'américain Foster Gillett : le retour des anciennes gloires issues du centre de formation et donc de la région lyonnaise.
Pour faire face à l'évolution notamment financière du football dans les années 2010, de...
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