Supporter Parisien depuis ma plus tendre enfance, je pourrais observer avec dédain et condescendance ce football de la « France d’en bas » tant le fossé qui nous sépare parait abyssal. Je pourrais tel un enfant gâté faire un caprice et m’insurger contre le mauvais karma de cette saison écoulée.
Or, il n’en est rien. Le gargarisme de cette suprématie nationale cohabite avec une empathie non feinte envers ces « besogneux » que l’on aurait presque oubliés. A cet égard, le LOSC 2021 force le respect par son abnégation et ses ressources mentales inlassablement mises à l’épreuve cette année.
L'allégorie de David contre Goliath n’a jamais semblé aussi pertinente, les Dogues ont dû défendre leur beefsteak doré contre vents et marées face à des flibustiers finalement déboussolés. Cependant et sans grandes illusions, ce trésor légitimement acquis sera vite dépouillé. Le signe indien ne trompe pas. En effet, quand ton entraineur a « Galette » en guise de sobriquet, tu as beau avoir eu la fève cette saison, se faire dévorer tout cru est ta fatale destinée…
En parlant de signe, et à l’instar de leurs confrères Bordelais, le parallèle serait d’imaginer pour les Lillois un titre tous les 10 ans. Si un aléa climatique (tempêtes en 1999 & 2009) pour les Girondins joue les oiseaux de bon augure, les périodes « d’entre deux » siéent à merveille aux Lillois (2011 & 2021). Si l’an 3 après JMA fut leur, place à l’an 1 après al-Khelaïfi…
Et ensuite ? Ensuite, c’est bien le mot qui semble effrayer le club. Historiquement incapable de pérenniser un effectif de qualité, se séparant de joueurs stratégiques allant du leader de jeu jusqu’à l’espoir prometteur ; c’est malheureusement à ce prix-là que le LOSC peut survivre dans cet univers impitoyable. De ce fait, difficile de s’installer...
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