Je respecte parfaitement les « -spectateurs-sympathisants-supporters- », dans le canapé et/ou dans les gradins, qui trouvent du plaisir dans les « simples » victoires de « leurs » équipes nationales, quelles que soient les modalités pour y parvenir. En revanche, quand vous êtes un apatride en matière de spectacles sportifs en général et de football-business, en particulier, je sais c’est très mal, je peux vous assurer que l’ennui a quasiment été constant durant cet Euro, sauf excessivement rares exceptions, l’Espagne, sans être géniale, en fait partie .

Je n’ai donc pas attendu les conseils du sorcier « bétonneur » français, qui contamine même bon nombre de sélectionneurs adverses, pour débrancher la télévision et me contenter des commentaires de l’After et/ou de la presse spécialisée pour avoir un bilan des rencontres.

L' Éternel débat entre le romantiques et les pragmatiques

Je n’ai certes pas vu l’intégralité des rencontres mais je n’ai pas l’impression d’avoir échappé malencontreusement au spectacle planétaire. Pire, l’âge aidant, l’endormissement réel m’a valu quelques courbatures car le lit est toujours plus adapté que le fauteuil pour la récupération. J’entends déjà les « seule la victoire est belle » me soutenir qu’avec la rigueur défensive de Monsieur Didier Deschamps, « Séville1982 » aurait pu tourner de l’autre côté. Peut-être, je n’en sais rien mais en parlerait on encore aujourd’hui avec autant d’émotions ? La preuve, par l’absurde, est que cette rencontre contre la RFA et cette cruelle défaite ont fait oublier pour l’éternité un parcours particulièrement besogneux : défaite inaugurale contre l’Angleterre, score nul contre la Tchécoslovaquie et victoire contre le ...Koweït ! Avant de repousser, ce qui n’était quand même pas des foudres de guerre, l’Autriche (1-0) et l’Irlande (4-1).

Désolé pour les plus jeunes, mais le parcours « technico-tactique » des Pays-Bas1974, sous le panache et la...