C'est une image qui a été longuement commentée comme toute image suscitant un minimum la polémique. Ce genre d'images qui a ses partisans, ses détracteurs, mais qui ne laisse personne indifférent. Lors du match France - Pologne, Robert Lewandowski tire un pénalty accordé à la Pologne. Mike Maignan l'arrête, mais l'arbitre ordonne qu'on rejoue ce péno, sous prétexte que le gardien du Milan AC avait quitté sa ligne de quelques centimètres avant que l'attaquant du FC Barcelone n'ait frappé le ballon. En cela, l'officiel applique strictement la règle. Je n'ai donc rien à redire à cela. La seconde tentative du polonais se solde par l'égalisation de son équipe. C'est malheureux mais c'est comme ça. Du moins, pour les français.

Non, ce qui m'a chagriné, car je fais partie de la catégorie des détracteurs dans ce cas de figure, c'est la course d'élan de celui qui aurait dû pour moi obtenir le Ballon d'Or 2020. Lors de ses deux tentatives, il stoppe très nettement sa course avant de frapper. Sur le papier, ça semble licite, puisque là l'arbitre n'a rien dit. Mais je trouve injuste d'autoriser cela alors que le gardien doit rester collé à sa ligne, et est interdit de chambrer le tireur même en restant bien sur sa ligne. Maignan avait par ailleurs publié sur X, anciennement Twitter, une diatribe très applaudie contre les instances au sujet de cette directive anti-chambrage après le match France - Pays Bas du printemps 2023. De quoi faire dire à beaucoup de gens qu'à côté de ça, le fade Hugo Lloris était un piètre gardien. De quoi me faire sortir de mes gonds et me faire prendre ma plume.

Cette inégalité de traitement entre le tireur et le gardien, même si le tireur n'occupe pas forcément le poste d'attaquant pendant le cours du...