Ce sont les Blue Samurai qui auront eu raison du mandat de Hansi Flick à la tête de l'équipe d'Allemagne de football. Un match sans enjeu, mais pas sans retentissement. Ni conséquence. En les battant 4-1, les japonais auront enfoncé la Nationalmannschaft encore plus profondément dans la tourmente. Pour leur faire atteindre des profondeurs dans la médiocrité qu'ils n'avaient encore jamais atteint dans leur longue et riche histoire. Et achevé de convaincre la DFB de se séparer de l'ancien entraîneur du Bayern Munich. Lui qui avait repris les rênes de l'équipe nationale après le règne de quinze ans de Joachim Löw.

Löw avait été intronisé après la Coupe du Monde jouée à la maison. Il a pris la suite de Jürgen Klinsmann, dont il était l'adjoint. Et dont est le digne successeur. Quand l'ancien joueur de l'AS Monaco s'est vu confier les rênes de l'équipe d'Allemagne, il avait une mission digne de Tom Cruise à remplir : redorer le blason à l'aigle noir après un Euro 2004 catastrophique. Élimination au premier tour. Alors qu'elle avait atteint la finale de la Coupe du Monde deux ans auparavant, sous la houlette de Rudi Völler, champion du monde en tant que joueur comme Klinsmann.

L'aigle noir, Klinsmann l'aidera à reprendre son envol, et ce sera moins triste que dans la chanson de Barbara. 3e du Mondial, puis charge à Löw de pérenniser l'héritage du Sommermärchen. Le conte de fées d'été. D'ailleurs, le mandat de Klinsmann n'était que le premier étage de la fusée voulue, pensée, construite et lancée par la DFB. Nom de code : Révolution allemande. Objectif : revoir le fonctionnement de la sélection nationale de fond en comble.

Au cours de la première moitié du règne de Löw, la Nationalmannschaft continuera de faire ce qu'elle avait déjà fait tout...