Contributions
L'équipe de France de Deschamps m'a toujours profondément ennuyé ! Gratuit
Le 2 avril 2024
Pour les nouveaux lecteurs, que je souhaite très nombreux, des contributions des abonnés de la Revue de l’After-Foot, et éventuellement des miennes, je vais me permettre, très simplement, de radoter dans cette brève introduction. Puissent les « anciens » et les habitués, que je salue à distance, me pardonner ; c’est aussi le privilège de l’âge et il en reste si peu.
L'équipe de France de Deschamps m'a toujours profondément ennuyé !

En effet, je sais « c’est très mal », n'ayant jamais ressenti la moindre ferveur nationaliste ou « clubiste » à l'égard d'une équipe de « football-business », j'ai vécu, depuis plus d'une soixantaine d'années, le plaisir de ce spectacle original comme un véritable apatride, exclusivement « secoué » par de pures émotions forgées au gré des confrontations entre les « entreprises-clubs » et/ou les « équipes nationales », indépendamment des lieux, des victoires et, bien sûr, des défaites, dans le canapé et/ou dans les gradins : Saint-Etienne, Lens, Bastia, Marseille, Anderlecht, Malines, Kiev, Liverpool, Manchester, Amsterdam, Leeds, Madrid, Milan, Belgique, Pays-Bas, Italie, France, Argentine, Brésil, Uruguay, Croatie, Angleterre...etc...etc...etc...la liste est considérable et j’ai même réussi à être Géorgien, cette semaine !

Que des beaux voyages intérieurs et/ou extérieurs aux émotions à jamais gravées dans la mémoire ! À 67 ans à peine entamés et au regard des premiers souvenirs encore bien ancrés qui remontent aux années 1966-67, je ne regrette pas un seul instant ce périple un peu long sans aucun papier d’identité ni carte de « supporters ».

Même si avec les « ravages » du temps, j’ai besoin des revues spécialisées et d’internet pour remettre de la chronologie dans « l’espace-temps », quel bonheur d’avoir pu perdre ou parfois gagner dans la pure joie des émotions du Jeu durant 90’, voire plus.

Certes, à un moment donné de la rencontre, c’est d’ailleurs une des clefs de l’addiction et du « transfert » du canapé au terrain et inversement, un parti pris s’impose mais il est lié au contexte général du spectacle, indépendamment d’une carte de supporter, d’un document administratif d’identité, d’un lieu de naissance ou d’un fanion, même si cette euphorie partisane momentanée peut aussi parfois s’exprimer vis à vis d’une réalité française et/ou belge au regard...

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