Nous sommes en 2024 après Jésus-Christ. Toute la Gaule est mise au pas par les Lutéciens. Toute ? Non ! Une ville peuplée d'irréductibles armoricains résiste encore et toujours.

**BRUIT DE DISQUE QUI S'ENRAYE**

Sauf qu'à l'inverse de Lens ou même de Marseille l'an dernier, personne n'a jamais imaginé Brest venir perturber l'ogre parisien au point de lui ravir la place qui lui est normalement dévolue avant même le commencement de chaque saison de Ligue 1 : le trône. Et la surperformance continue des brestois cette année n'a pas changé cette donne. Ni en théorie ni en pratique.

Néanmoins, le titre purement honorifique de dauphin de l'intouchable PSG paraît pour les brestois non seulement accessible mais aussi mérité. S'ils venaient à le rester en fin de saison, ce qui n'est pas garanti, personne ne crierait au scandale et tout le monde applaudirait. Brest réaliserait la meilleure saison de son histoire en Ligue 1 et connaîtrait même les joies de la Ligue des Champions l'année prochaine. Quitte, pour cela, à devoir "recevoir" ailleurs qu'au Stade Francis Le Blé, au grand dam de ses supporters et des observateurs neutres les plus dithyrambiques à l'égard des finistériens. Dura Lex, Sed Lex. Dure loi mais c'est la loi.

Je disais que la place de second du championnat au terme de l'exercice en cours était tout sauf un acquis. Derrière, ça pousse. Notamment Monaco. Une équipe de Monaco contre qui Brest a perdu dans des conditions jugées plus que douteuses par l'ensemble de l'institution brestoise. Là où Éric Roy s'est insurgé contre le mauvais emploi de la VAR, ce qui aboutira plus tard à la création du hashtag Je suis brestoispar notre Gilbert Brisbois national, Pierre Lees-Melou est pour sa part allé encore plus loin dans la polémique. Il a balancé cette bombe-là,...