Actuellement étudiant, Walid (25 ans) habite à Haguenau. Il supporte l'Equipe nationale d'Algérie et le Real Madrid. Il est aujourd'hui abonné à la revue de l'After Foot.

« Tu crois que c’est le fait de travailler chez lui qui permet à Thomas Lemar d’exceller en ce moment ? (…) Ce n’est pas l’heure qu’il fait en plus qui change quelque chose » affirmait Jérôme Rothen à Daniel Riolo, dans l’After du 26 janvier. Omar Da Fonseca surenchérissait : « Ce n’est pas parce qu’il s’entraîne plus (…), qu’il joue mieux ! Je ne suis pas d’accord avec cette notion qui dit que plus la goutte de transpiration est grosse, mieux on joue le dimanche ».

Pourtant, le jour même dans France Foot, Lemar expliquait : « J’ai su me remettre en question pour me réfugier dans le travail. Je rentrais à la maison et je bossais encore. Sans ça, on n’a pas de résultats (…). Quand je finissais les entraînements, je rentrais, je m'imposais des séances supplémentaires (…). Je fais très attention à tout ce que je mange pour éviter les blessures (…). J'ai beaucoup travaillé mes points faibles (…). Je répète plus les efforts, j’ai plus d’intensité dans mon jeu, je suis plus costaud sur mes appuis et je vais plus aux duels ».

Pourquoi minimisent-ils donc les dires de Thomas Lemar ? Un nom m’est venu à l’esprit, celui de l’une de mes idoles : Hatem Ben Arfa. Dès lors qu’ils l’évoquent, journalistes, entraîneurs, ex-coéquipiers… utilisent les mêmes mots : « Il a un talent incroyable, c’est un immense gâchis ». Sous-entendu, il aurait dû devenir un Top Player. Mais ils n’ont rien compris. Ben Arfa, que j’aime tant, a fait la carrière qu’il aurait dû faire. Il n’aurait jamais pu devenir un Top Player.

Talent. C’est ainsi que se résume la clé d’entrée dans le monde...