S’il est évident que la classe politique française, toutes sensibilités idéologiques confondues, bien évidemment, a depuis des décennies dramatiquement entretenu le mensonge comme manière d’Être - mentir pour accéder aux affaires, mentir pour y rester, mentir pour y revenir-, ce qui au demeurant crée une défiance considérable des Français à l’égard de la politique, que tous les sondages les plus récents confirment, force est aussi de reconnaître que la « tribu » des sports, et plus particulièrement celle du « football-business », n’a strictement rien à lui envier.

L’expression populaire « langue de bois », plus ou moins bien articulée et juste grammaticalement, au point de réussir à faire rire à travers, entre autres, le Top50 de l’After-Foot, n’est à vrai dire qu’une manière très courtoise de masquer la « dictature » du mensonge récurrent qui sévit à tous les étages et, peut-être, d’approvisionner les derniers crédits qui entourent ce spectacle planétaire où, une fois éloignés des splendides arabesques et des émotions produites sur les rectangles verts, nous arpentons très, et trop souvent, des coulisses nauséabondes.

Les gesticulations « parisiennes atteignent des sommets en la matière.

Simple spectateur qui suit l’actualité du genre, sans le moindre engagement partisan, je désespère de constater que le seul club de ce qui est, quand même, la capitale de la France (heureux anglais sur cette question !) soit, à ce point, l’emblème du mensonge comme « Art de gouverner ».

Sans aucune hiérarchie de valeurs dans la présentation, commençons par l’entité club.

Vouloir nous faire « avaler », en injectant autour de 350 millions d'euros, excusez du peu, dans le cadre du mercato qu’il s’agit d’une saison de transition, relève de la pure escroquerie intellectuelle.

Certes, avec plus ou moins de pertinences « sportives » et/ou financières, des joueurs quittent ce club et des...