Véritable passionné de sport et des médias, Antoine G. publie régulièrement sur Twitter via son compte « SoFootre ». Fidèle auditeur des débats de l’After, il est aujourd'hui abonné à la revue de Daniel et Gilbert.

Mars 2021. Cela fait plus d’un an que la pandémie sévit dans le monde entier. De nombreux secteurs sont à l’arrêt et on ne compte plus les entreprises qui sont sous perfusion économique avec les aides de l’Etat, et qui risquent de disparaître après l’arrêt de celles-ci.

Le monde sportif et le football ne sont pas à l’abri. Les compétitions se déroulent à huis clos, ce qui fait chuter drastiquement les revenus des clubs. La crise française des droits télé ajoute une difficulté supplémentaire avec la suspension du versement du milliard promis par Mediapro qui avait été logiquement budgétisé dans le bilan économique des clubs.

Le sport souffre. Mais il existe un secteur qui ne connait pas la crise : les paris sportifs. Selon France Info, les paris sportifs en ligne ont atteint un pic historique en 2020 avec un bond de 22% pour arriver à un chiffre d’affaires annuel d' 1,74 milliard (avec hippisme et poker). La population des parieurs sportifs en France a gagné plus d’un million de joueurs en 2020 et dépasse désormais les 4 millions. Comment en est-on arrivé là ?  Peut-on faire un lien entre crise économique et boom des jeux d’argent ?

Il faut tout d’abord savoir que l’industrie des paris sportifs est très jeune en France. Jusqu’à l’été 2010, ils étaient interdits en ligne et seule la sacro-sainte grille du Lotofoot était autorisée. Après leur autorisation, le nombre de sites va exploser (Winamax, Parions Sports, Bwin,….) mais la population de parieurs ne va pas augmenter de façon drastique. C’est même le poker qui va fortement gagner en popularité et contribuer...