C’est à l’âge de 6 ans que mes parents m’offrent ma première licence, ma première paire de crampons, un maillot de l’OL et me voilà parti pour passer tout mes mercredis et samedis sur les terrains de foot. L’idée de rejoindre mes amis à chaque entrainement était une joie immense. Tous ces après-midis entières à imiter les coups francs de Juninho, les roulettes de Zizou ou bien les enroulés de Thierry Henry… les années passent et le football me passionne toujours autant.
Toutefois, c’est vers l’âge de 12 ans que les choses vont se compliquer. En effet, les premières tensions apparaissent sur et en dehors du terrain. Je me rappelle d’un match joué dans un quartier sensible de Grenoble, nous avions à peine 12 ans. Je me souviens de ces adultes rentrant sur le terrain pour se plaindre auprès de l’arbitre, de ces personnes demandant à leurs propres joueurs de nous « péter les jambes » et de ces supporters, derrière les cages, insultant notre gardien. Nous étions venus jouer un match de football et ce samedi, ce fut tout autre chose qui nous était proposés.
À de multiples reprises, mes parents vont tenter de me convaincre de me tourner vers d’autres sport :, le rugby, le hand, l’athlétisme, etc. En vain. Le football c’était mon truc. Mais les années passant, les choses n’ont fait que s’empirer. 80 % du temps, aucun arbitre officiel ne voulait assurer la rencontre. Une personne du club fut donc désignée pour diriger le match. Ces jours-là vous savez d’entrée de jeu que les choses allaient mal tourner. Vous vous retrouvez en fait à jouer au foot dans des endroits où même la police ne peut plus mettre les pieds, alors comment voulez vous qu’un jeune arbitre payé 40 € la rencontre vienne officier et...
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