Mais, comme la sinistre « realpolitik » économique de la France nous amène à commercer avec les pires régimes politiques planétaires, je m’incline en maugréant, comme je le fais, par exemple, dans un autre chantier du « sport-business », lorsque ASO organise « son » Dakar dans une théocratie sanguinaire, l’Arabie Saoudite.Ces légitimes états d’âme nous traversent régulièrement, je pense et j’espère surtout, lorsque nous suivons, à tort et/ou à raison, les élucubrations de la planète football, dont les errements récurrents gâchent, chaque jour un peu plus, les souvenirs du Jeu de notre enfance et les émotions produites par certaines confrontations entrées dans la Légende et l’Histoire.Indéniable et éternelle quadrature du cercle car il suffit qu’une rencontre de« balle aux pieds » nous transcende, avec l’âge elles se font quand même beaucoup plus rares, pour oublier l’espace de 90’, voire un peu plus, nos réticences et nos dégoûts.
La fin d'un drame ?
Mais revenons donc à l’objet premier de ce court texte, la fin du contrat qui liait le Paris-Saint-Germain et Monsieur Kylian Mbappé, que certains membres de la classe politique française et certains intervenants médiatiques veulent présenter comme un véritable drame national. J’ai certes pris acte que la communication avait remplacé le fond dans les prises de paroles mais, quand même, l’indécence n’est jamais très loin. En premier lieu, son départ pour une destination contractuellement encore inconnue mais, à priori, déjà assez bien fléchée vers le Réal, va enfin mettre un terme à cette médiocre commedia dell'arte « politico-financière » qui, depuis plusieurs saisons, alimente les média et fait passer les aspects sportifs au dernier plan ou, plus exactement, essaye tant bien que mal de nous replacer aux forceps le sportif comme Valeur centrale.Le Qatar a pu conserver « son » joueur pour « sa » Coupe du...
Contenu disponible gratuitement
77 % de ce contenu restent à découvrir !
Pour accéder à la totalité des contenus gratuits, vous devez vous connecter ou créer un compte.