Cela faisait un bon moment que j'avais envie d'écrire cet article. Depuis trois ans que j'ai rejoint l'aventure Revue de l'After (je suis un abonné fondateur), j'ai écrit, en comptant celle-ci, 57 contributions. Et très vite, j'ai osé toucher à ce que l'on considère volontiers comme une figure totémique du football tel que nous l'aimons. J'ai nommé : les supporters.

• J'ai osé dire qu'il ne fallait pas tout supporter d'eux, après un an sans qu'ils aient le droit d'exercer leur métier de supporter.
• J'ai osé dénoncer le clubisme comme nouveau fléau du football.
• J'ai osé dire que les supporters niçois avaient joué un rôle négatif dans la saison 2021-2022 du club azuréen.
• J'ai osé me demander si porter un ultra à la présidence d'un club revenait à donner vraiment et pleinement le pouvoir au peuple.
• J'ai osé dire que le public marseillais menaçait le bon déroulement de la saison 2022-2023 en s'invitant au milieu du différend entre Tudor et Payet.
• J'ai adressé à tous les supporters un appel à prendre leurs responsabilités après une saison cauchemar côté tribunes.
• J'ai avoué que c'était à cause des supporters du PSG ayant écrit la banderole anti-ch'tis que je détestais leur club de cœur.
• J'ai mis en garde contre les dangers de l'ochlocratie qui avait déjà gagné les Girondins de Bordeaux.
• J'ai osé m'en prendre au sacro-saint folklore des stades après un Classique.
• J'ai accusé les supporters de vouloir que les médias français s'alignent aveuglément derrière des clubs, sur le modèle espagnol.
• J'ai dit que les supporters lyonnais avaient leur part de responsabilité dans la décrépitude de l'OL, que ce n'était pas uniquement de la faute de John Textor.

Vous en conviendrez : ça fait beaucoup. J'ai le sentiment d'avoir plus pointé le côté sombre des supporters que n'importe quel autre abonné à la...