C'est à l'occasion du grand retour des Drôles de Dames que j'ai appris la nouvelle. Avec les fameuses minutes introduites en musique pour chacune d'elles. Vient le tour non pas de Frédéric, mais de Polo Breitner. Car c'est lui qui l'annoncera. Quelques notes que j'identifie immédiatement. Ainsi Parlait Zarathousthrade Johann Strauss fils, immédiatement associé au film 2001 l'Odyssée de l'Espace de Stanley Kubrick par l'animateur.
Et voilà que notre Engel für Charlie(nom allemand de la série TV Drôles de Dames) nous parle de Sabrina Wittmann. Une jeune femme, de six mois ma cadette, devenue entraîneure principale du FC Ingolstadt 04, pensionnaire de 3. Bundesliga. C'est la première fois qu'une représentante de la gent féminine occupe ce poste au sein d'un club professionnel en Allemagne. Mais Polo ne s'attarde pas excessivement sur cet aspect. Il retrace son parcours concisément. Elle a connu tous les échelons de l'organigramme du club bavarois avant d'en arriver là. À l'instar d'un certain Zinédine Zidane au Real Madrid. La comparaison s'arrête là.
Mais ce qui a le plus retenu l'attention de Polo est le comportement de Frau Wittmann dans sa zone technique pendant le match du week-end dernier, perdu contre Kaiserslautern en Coupe d'Allemagne.
"Je n'ai pas vu un homme. Je n'ai pas vu une femme. J'ai vu un coach. Et ça m'a beaucoup plu."
De ce que Polo en a dit au micro de l'After Foot, Sabrina Wittmann m'a paru être une jeune femme pleine d'avenir dans le monde du football allemand masculin professionnel. Un exemple qui pourrait faire des émules.
On reproche au supporter de football d'être conservateur par nature. Et on sait combien les supporters en Allemagne sont attachés à la tradition et à l'histoire. Les clubs parvenus, s'ils n'en sont pas supporters, comme Hoffenheim et Leipzig, incarnent les dérives...
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