Quand j'ai découvert Julien Cazarre, ce n'était pas sur RMC. Mais sur une radio concurrente, et néanmoins amie comme on dit dans le métier. Celle-là même où Gilbert Brisbois est passé en courant d'air. Europe 1. Saison 2017-2018. Julien Cazarre participe à un jeu quotidien centré sur le football intitulé Y'a pas péno. Présenté par Thomas Thouroude, que connaissent bien les abonnés du Canal + des grands soirs. Et avec la participation de Didier Roustan, qu'on ne présente plus. Julien Cazarre fait du Julien Cazarre. Hélas, l'émission s'arrête la veille du huitième de finale de la Coupe du Monde entre la France et l'Argentine. Suite à un incident survenu lors du match France-Australie. L'équipe de Y'a pas péno devait en effet commenter en direct et en public tous les matches des Bleus pour ce Mondial. Sauf que Cazarre a été remplacé au pied levé par son acolyte de toujours, Sébastien Thoen. Or ce dernier a multiplié les commentaires à consonance discriminatoire, aussi bien à l'encontre des australiens que des français. Voilà comment Cazarre quitte la station.

Durant l'intersaison, j'en discute avec mon beau-frère, qui m'avoue alors ceci :

"Je préfère ses imitations dans J+1 sur Canal +"

Piquant alors ma curiosité. Je décide d'aller sur YouTube, à la rechercher de ce dont il me parle. Il est heureux que ses chroniques dans l'émission soient disponibles sur la chaîne officielle de Canal + Sport. Moi qui n'ai jamais été abonné à la chaîne cryptée, et ce n'est pas ce qu'elle devenue sous la férule de V....., celui dont il ne faut pas prononcer le nom, qui me donne envie de souscrire un abonnement, je m'en donne à cœur joie pendant tout l'été. Et je décide, quand la saison 2018-2019 commence, de visionner chaque lundi les nouvelles chroniques. Jusqu'au départ de...