l'After vous invite à inscrire dans les commentaires une affiche dont vous revez. La finale la plus plébiscitée vous sera ensuite racontée par notre chroniqueur la semaine suivante et ainsi de suite.

Dimanche 11 juillet, 20h50. Les deux équipes pénètrent sur la pelouse sous un ciel gris comme un blockhaus. Si la pluie diluvienne qui s'abat ces derniers jours sur Londres - et qui a fait sortir de son lit la Tamise - créé des tranchées autour du terrain, c'est bien sur la pelouse que l'affrontement va avoir lieu.

Il y a autant de supporters allemands que français dans les tribunes et il est pour le moment impossible de savoir qui va réussir à faire des Anglais ses alliés. Quant à l'issue de la rencontre, le suspense est total et tout le monde se demande pour quelle équipe marquera cette fois-ci Mats Hummels. En espérant simplement qu'il ne manquera pas, pour choisir son camp, de concentration.

En ce qui concerne les compositions, l'Allemagne a misé sur la vitesse sur les côtés avec Gnabry et Sané. La France aligne son 11 type avec Rabiot, rabiboché avec la Dèche, en latéral gauche, le joueur de la Juventus s'étant montré pendant tout le tournoi tout à fait Digne de confiance à ce poste. Dès les premières minutes, les Allemands sont dangereux. A la 3e, c'est une grosse frappe de Müller qui inquiète Lloris. A la 8e, Sané accélère sur le côté et repique dans l'axe mais la tentative de Leroy n'est pas couronnée de succès.

Le tournant de cette première mi-temps a lieu à la 29e. Sur un coup-franc de Kroos, Hummels s'élève plus haut que tout le monde. Varane, en varappe, essaye de s'accrocher à lui et de rester au duel mais glisse légèrement. La tête piquée de l'arrière central trompe...