Le Football a besoin d’un format. La compétition est au football ce que le scenario est au film. A la différence que l’histoire n’est jamais écrite à l’avance. Et le jeu des acteurs y est encore plus déterminant. Malgré la maîtrise grandissante des puissants. En football, y a toujours un trouble-fête.
Une coupe, un championnat, une ligue, un mondial, un euro, une copa, un play-off… le football s’exprime dans une multitude de compétitions. Elles ont toutes évolué en nombre de participants avec des poules parfois sans coq, faute de niveau.
Il faut être clair d’emblée : les matchs à élimination directe ont beaucoup plus de valeurs que les matchs à points. D’ailleurs, le football lui-même a choisi entre le championnat fermé et la coupe ouverte.
En cela, on dit souvent qu’il y a le football des instances et celui des joueurs. C’est pour cela que le formatage pour préserver les plus rentables à fait reculer le jeu à suspens vers les Coupes locales. L’idéal pour les rentiers est de garder le plus longtemps possible les rois du produit dérivé et des droits télés. On aurait pu croire à leurs sirènes, mais voilà, leur vision du spectacle ne nous satisfait pas.
Est-ce nostalgique ou romantique de vouloir maintenir la compétition à élimination directe ? Ni l’un ni l’autre ou les deux, c’est simplement aimer le football avec l’intensité de son suspens. Disons-le clairement : rien ne vaut le match à sentence.
Tout amoureux du football attend que les équipes donnent tout ce qu’elles ont dans une compétition. Sans calcul, sans tricherie. La calculette à points n’est bonne qu’à servir le championnat. Utile pour classer les meilleurs. Sauf quand il n’y a pas de suspens. Bien entendu, la force de la Premier League est de nous proposer un City-Liverpool mais aussi un...
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