« Voilà combien de jours, voilà combien de nuits, voilà combien de temps que tu es reparti. Tu m'as dit cette fois, c'est le dernier voyage, Pour nos cœurs déchirés, c'est le dernier naufrage. Au printemps, tu verras, je serai de retour »

La saison du Paris Saint-Germain le plus faible de la présidence qatarie a donc pris fin hier soir. La douleur de l’élimination face au Bayern est nettement moins vive. « Voilà combien de jours, voilà combien de nuits » que l’on ne peut que constater que cette équipe n’a pas les moyens de répondre à son statut présumé au niveau européen. Pour la deuxième saison d’affilée, il n’y aura pas de doublé coupe-championnat ni de quarts de finale de ligue des champions. Cela fait désormais trois ans que le PSG peine dans ses affrontements face à des adversaires de meilleur calibre rien qu’à l’échelle française.

Face au Real l’année dernière, le PSG avait fourni environ 100 minutes de très haut niveau. Personne ne sait expliquer comment Paris est allé en demi-finales il y a deux ans en ne dominant qu’une mi- temps Barcelone et Munich. Cette saison, tout est plus rationnel et limpide : dès les matchs de poule, le PSG avait démontré que son niveau était proche de celui de Benfica. Quelques sursauts d’orgueil, et non de talent, face à une faible Juventus par exemple, ont ravivé chez les plus aveugles la flamme de l’espoir d’une campagne européenne réussie. « Au printemps, tu verras, je serai de retour ». Pour nos cœurs déchirés, c’est un nouveau naufrage. Paris a logiquement été dans l’incapacité de proposer quoi que ce soit face au Bayern, avec la première mi-temps du match retour comme seule et maigre satisfaction.

Hasard, la chanson de Barbara en filigrane de cet article est la...