1. La matrice d’extrême-droite arabophobe et islamophobe.
Le parti de Jean-Marie Le Pen a obtenu ses premiers succès politiques dans les années 80, quelques temps après l’arrivée au pouvoir du parti socialiste et de François Mitterrand. Si l’élection à la présidence de la république française de sa fille Marine Le Pen est à ce jour plus improbable qu’une victoire en finale de la Ligue des champions de la Juventus, de l’Atletico Madrid ou du Benfica Lisbonne, les risques existent. Lors de l’élection présidentielle d’avril 2022, Marine le Pen a obtenu au premier tour un peu plus de 8 000 000 de voix, tandis qu’Eric Zemmour, qui se veut l’héritier de Maurice Barrès et Charles Maurras a obtenu un peu plus de 2 500 000 voix. Au second tour Marine Le Pen a été battue par Emmanuel Macron, mais 41, 45 % des suffrages exprimés et 13 288 686 de voix se sont tout de même portés sur sa candidature. Pour cette France nostalgique d'un âge d’or révolu, cette France raciste, xénophobe, arabophobe, islamophobe, obsédée par le grand remplacement, les « migrations-invasions » des populations du Maghreb, du Proche et du Moyen-Orient, de l’Afrique sub-saharienne, le fait que le PSG soit sous contrôle depuis plus d’une décennie par QSI, des arabes du golfe persique, est une remise en cause supplémentaire du patrimoine culturel des classes populaires, des français de « souche », accaparés par ces arabes riches. Ce peuple s’est vu spolié de ce qui lui restait : son saucisson, son rouge et son club de football à la solde des « fondamentalistes », des « terroristes » musulmans et des « islamo-racailles » qui ont remplacé les « vrais » français et le « vrai » public parisien à Boulogne.
2. La matrice d’extrême-gauche et la détestation des riches.
La...
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