Notre « culture football » est en cheminement et ne bénéficie pas des mêmes racines que celles de nos voisins européens ou celles des pays d’Amérique latine. Nous payons le néant des années 50, 60 ou 70, périodes durant laquelle seuls deux clubs ont placé la France sur la carte du Football européen. La meilleure illustration du peu de représentativité de notre football, est la façon dont les Français ont fêté la défaite de l’ASSE en finale de la Coupe des Clubs champions en 1976… Comme une victoire.

Depuis, bon nombre de joueurs importants sont passés par là et de Platini à Mbappé, ils ont tous contribué et contribuent encore à bâtir cette « culture football » française.

Ce qui est navrant pour nous est d’être confrontés chaque année au plafond de verre séparant nos clubs de la victoire dans les compétitions européennes. Notre indice UEFA fond comme la calotte glaciaire et va finir par sonner le glas si nos clubs ne deviennent pas plus performants.

Alors méfions-nous des gros arbres « Equipe de France » et « Formation » qui cachent la forêt d’armoires vides des clubs français. S’ils tombent un jour, nous pourrions dire adieux à tout espoir de voir notre culture football prendre racines.

Dans ce contexte, il est difficile pour les parents de comprendre ce qui anime les jeunes vis-à-vis du foot. La façon dont ils « consomment » ce sport est très différente de ce que nous avons connu.

La transmission de l’amour d’un club à ses enfants oscille entre le devoir de transmettre et celui de laisser le libre choix d’aimer

Le football étant le reflet de la société, les jeunes français ont tendance à s’identifier individuellement à des joueurs plutôt qu’aux valeurs du club qu’il représente.

Outre la banalisation des matchs due à...