Le sport business est une notion bien acquise de tout l’écosystème du football. Coupe du monde, Euro, droits TV… l’argent coule à flot pour faire briller les équipes prestigieuses et dépenser des millions sur le marché des transferts. Quid des valeurs du football qui ont laissé une trop grande place aux petits billets rectangulaires sur lesquels on adjoint un chiffre pour acheter un produit footballistique ? Alors que la crise covid a fragilisé encore plus le foot amateur, voilà que l’argent perturbe désormais les relations internes aux clubs. Certes, le football-passion existe toujours mais il s’est considérablement réduit.
Il y a longtemps que le football rythme nos vies, que les papas ou les mamans passaient la main-courante pour prendre une équipe sans se poser une seule question, pas même celle de la finance pour officier sur un terrain de football. Bien sûr, il ne s’agit pas de dénoncer la rémunération des éducateurs diplômés, mais de faire le constat que, visiblement, tout se monnaye dans la vie, même dans le petit football de campagne ou du district du coin.
L’argent a sans doute pulvérisé le principe de passion et de fidélité dans sa globalité, alors que l’engagement associatif reste une dépense de temps et non d’argent. A cela nous pouvons nous poser la question suivante : peut-on se passer d’argent quand il s’agit de s’engager en soutien d’un club, de l’aider dans son développement, son projet, d’accompagner les joueurs dans leur formation ? Que ce soit avec ou sans diplôme, il ne s’agit en aucun cas d’un travail, mais d’une envie de mettre à disposition son temps pour le plus beau sport du monde. Le football post-Coupe du Monde 2010 a basculé dans une nouvelle ère du business qui a indéniablement ressurgi sur le foot amateur.
Aujourd’hui rien ne se perd,...
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