Raconterro a mio figlio del numero 31. Je parlerai à mon fils du numéro 31. Le 19 mai 2019, le stade Marcantonio Bentegodi s’était levé comme un seul homme et y était allé de ses plus belles banderoles pour saluer à la 73ème minute la sortie de Sergio Pellissier. Une véritable légende locale, qui disait adieu à son unique amour : le Chievo Verone, dont il était le joueur le plus capé avec 517 sorties et le deuxième meilleur buteur de l’histoire du club avec 139 réalisations. Mais ce que les supporters gialloblu, les yeux embués par l’événement, étaient loin d’imaginer à ce moment là, c’est que leur équipe favorite ne reverrait plus jamais l’élite italienne et que désormais il faudrait abandonner l’idée de se rendre à Piazzale Olimpia les soirs de matchs.
L’incertitude sur la saison 2021-2022 ne pesait pourtant pas seulement sur la Salernitana et son imbroglio administratif surveillé par la Federazione Italiana Giuoco Calcio (FIGC) (Voir article du 6 Juin 2021). En réalité, il s’avère que plusieurs clubs italiens ont été lourdement fragilisés par la crise de la Covid-19. Mais dans la ville de Roméo et Juliette, la pandémie s’est transformée en tragédie.
Fin juillet le Comité Olympique Italien (CONI) a d’abord administrativement relégué le Chievo en division amateur (Serie D), officialisant aux yeux de tous ses importants problèmes financiers. Le club présidé par Luca Campedelli depuis 1992 s'est alors engagé dans une bataille juridique. Dès le 30 juillet, un premier recours était déposé auprès du Tribunal Administratif Régional (TAR) du Lazio pour contester la décision du CONI. Il fût rejeté quelques jours plus tard, confirmant ainsi l’exclusion du club veronais de la Serie B. Pire : la FIGC lui a retiré la licence professionnelle libérant l’ensemble des salariés (dont les joueurs clés) de leurs...
Contenu disponible gratuitement
74 % de ce contenu restent à découvrir !
Pour accéder à la totalité des contenus gratuits, vous devez vous connecter ou créer un compte.