Le soir du lundi 21 août 2023, alors que la saison de Ligue 2 vient à peine de commencer, nous avons assisté à un premier drame. La chaleur accablante que la France traverse alors s'est vue soudainement exacerbée par des échauffourées survenues sur l'île de Beauté. Mais pour une fois, elles ne sont pas du fait des Corses. Qui doivent faire avec la réputation qui les accompagnent. D'où cette précision moins inutile qu'elle n'en a l'air. Non, en cette chaude soirée d'été, les premiers coupables sont les visiteurs. Des gens venus investir les travées du Stade François-Coty. En dépit de la promulgation d'un arrêté préfectoral interdisant formellement la présence de supporters de l'équipe visiteuse.
En clôture de la troisième journée de Ligue 2, l'AC Ajaccio reçoit les Girondins de Bordeaux. L'arrêté préfectoral ayant déclaré les supporters du club au scapulaire persona non grata ne doit pas tant à la réputation sulfureuse des supporters corses que celle de leurs homologues. Le mouvement ultra bordelais, avec en figure de proue les très célèbres Ultramarines, ne date pas d'hier. Le mouvement ultra, quel que soit le club dont un groupe se revendique soutien fervent, a généralement mauvaise presse en France. Pas toujours justifiée. Mais pas toujours injustifiée non plus. Si l'on déplore les conséquences du plan Leproux au PSG, force est de reconnaître que ses instigateurs avaient une raison sérieuse de le déclencher. Indépendamment du désir de Colony Capital de céder le Paris Saint-Germain au Qatar.
Mais revenons-en aux Marine et Blanc. Il y a quinze ans, nous avons eu droit à ce qui doit être le dernier bon cru des Girondins de Bordeaux. Champion de France en 2009. La saison suivante, premier de son groupe de C1 devant la Juventus et le Bayern. Quart de finaliste de la compétition. Inenvisageable aujourd'hui....
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