Presque toujours vilipendés, presque jamais encensés, les arbitres sont des acteurs essentiels du bon déroulement d'un match de football. Sans eux, aucune rencontre ne pourrait être disputée. De la Ligue des Champions au niveau district. C'est là l'une des quelques réalités communes à tous les étages de la hiérarchie du ballon rond. D'où l'importance de la souligner. Voilà qui vient d'être fait.
Comme tous les autres êtres humains, les arbitres de football sont des entités perfectibles. Mais plus que n'importe quel autre acteur de ce jeu, dès qu'ils se rendent coupables de la moindre petite erreur, on les conspue, on les siffle, on profère à leur encontre des insultes que même le capitaine Haddock se gardait bien de formuler. Quand on ne leur crache pas dessus au sens littéral comme le fit un jour Fabien Barthez.
Nous sortons d'une saison de Ligue 1 émaillée par les incidents de supporters ayant notamment impliqué des envahissements de terrains. Avec le climat de violence qui règne dans notre société actuelle, si l'on ne prend pas ce problème à bras-le-corps dans les plus brefs délais, la saison qui vient de s'ouvrir verra ces mêmes envahisseurs de pelouses s'en prendre non seulement aux joueurs et aux membres des staffs, mais également aux officiels. De quoi retranscrire dans la réalité le scénario du film de Jean-Pierre Mocky, À mort l'arbitre. Eddy Mitchell y incarne un arbitre de football qui accorde un pénalty dans les ultimes minutes d'un match du championnat de France, empêchant l'une des deux équipes de se qualifier pour la coupe d'Europe la saison suivante. Les supporters de cette même équipe se mettent alors en tête de traquer l'arbitre pour lui faire la peau. Un authentique réquisitoire du réalisateur contre ces supporters bas du front. Un film sorti il y a plusieurs décennies....
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