Dimanche 11 juillet, 20h50. Le stade est comble et la clameur est immense. Wembley n'a jamais aussi peu ressemblé au Matmut Atlantique un dimanche de Bordeaux-Angers. Le God save the Queen résonne dans les travées. Chiellini réussit l'exploit de chanter son hymne encore plus fort et plus faux que Lilian Thuram. Le ton est donné. Devant sa télé, Benzema se dit que ces moments lui manquent. Léo Dubois, non.
Si l'Italie est bien décidée à bouffer du lion anglais, les rosbifs n'ont qu'un envie : faire cuire les Ritals à petit feu. Mais les promesses d'un début de match bouillant se fracassent sur la réalité de deux équipes cramées physiquement par un long parcours et des demi-finales ponctuées de prolongations. On nous promettait Mount et merveilles, mais on a d'un côté un Raheem qui rame à l'approche du but de l'autre une équipe d'Italie qui renoue avec le catenaccio, laissant Ciro cirer le banc. La non-titularisation d'Insigne est un signe encore plus fort : l'Italie revient aux bases, on commence par ne pas prendre de but et ensuite on avise. Si vous ajoutez à cela un Stones solide comme le roc de l'autre côté, vous obtenez un premier quart d'heure bien terne.
A défaut de Foden, l'Angleterre s'en remet à Saka pour percer la muraille, bien aidé en cela par les deux latéraux. Multipliant les montées, Luke fait le Shaw sur son aile tandis que Walker fait des kilomètres. La domination devient nettement anglaise mais elle reste stérile jusqu'à la demi-heure de jeu. La première véritable occasion intervient à la 34e, elle est l'œuvre du trio Rice-Sterling-Saka. Walker combine avec Phillips dans l'entrejeu puis décale Declan côté droit. Ce dernier sert Sterling tout seul dans la surface qui n'a plus qu'à donner le ballon au Gunner, arrivé lancé, pour ouvrir le score....
Contenu disponible gratuitement
55 % de ce contenu restent à découvrir !
Pour accéder à la totalité des contenus gratuits, vous devez vous connecter ou créer un compte.