Atlético, FC Porto, Sevilla FC, Villareal, AS Roma et même le Liverpool de Klopp. Ils sont tous passés par la C3 et la C4 pour retrouver les sommets. Un beau parcours en C3 les amène à titiller les étoiles en C1 les années suivantes. Ces deux coupes d’Europe sont d’abord d’excellentes écoles, où l’on apprend l’ambition et la gagne. Leurs coachs ont utilisé les jeudis pour mettre en place un projet de jeu et habituer leurs joueurs au rythme du très haut niveau.
En C1, l’ampleur des écarts fait vaciller tout projet (re)naissant. En C3 et C4, moins médiatisées, les clubs ambitieux qui s’en donnent les moyens avec humilité peuvent mieux travailler. Mis à part quelques épouvantails, les différences de budgets y sont moins grandes. Il y a plus d’adversité et d’intérêt sportif. Pour Brest, cette saison, la marche Ligue des champions sera naturellement trop haute. En passant par la C3 ou la C4, le club breton aurait appris et évité un inévitable équarrissage, qui ne lui servira à rien.
Les grincheux rétorqueront que la C1 rapporte plus d’argent que la C3 et la C4 réunies. C’est vrai, quoique court-termiste. Un club de foot doit être géré dans le temps long, avec un projet global d’apprentissage, sans brûler les étapes. Pour cela, rien de mieux que la C3 et la C4.
terra incognita
On s’y fait un nom et créé une dynamique de club avec les supporters. Au fil de leurs épopées, Rennes et Toulouse se sont découvert un public fidèle, à domicile comme en déplacement. La C3 sert à fidéliser de nouveaux passionnés. Le Stadium a vibré, les Rennais ont envahi Londres, Séville ou Milan. Rennes a eu l’intelligence d’offrir des galettes saucisses aux supporters de l’AC Milan. L’image est sympa. En Europe, on se rappellera de ce club...
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