Pecho frío ? Ça veut dire que ton cœur ne bat pas pour le maillot que tu portes. Ça veut aussi dire que t’as pas grand-chose dans le slip. C’est une étiquette qui a longtemps collé aux crampons de Lionel Messi. Alors que Diego, tout le monde le sait, lui, en avait. Libéré de son ombre encombrante, Messi a remporté la Coupe du monde et, depuis, il surfe sur une vague d’admiration mondiale. Mais trois semaines de compétition sont-elles suffisantes pour réchauffer un petit cœur malade ou vous en faire pousser une paire ? Pas pour moi. Pecho frío un jour, pecho frío toujours.
Il y a quelques semaines, la presse a laissé entendre que la Pulga prévoyait de rentrer au bercail pour un dernier tour de manège en rouge et noir à la fin du contrat qui le lie à l’Inter Miami. En 2025, donc. Il aura 40 ans ou presque. Je n’y crois pas une seconde. C’est toujours la même chose avec lui. Depuis qu’il a rejoint Barcelone, au tournant du siècle, il promet à intervalles réguliers qu’il enfilera à nouveau le maillot du club de ses premières amours, celui de Newell’s Old Boys.
Le cœur froid
Rosario n’attend que ça. Des portraits de Messi tapissent les murs de son quartier et sa maison natale est devenue un objet de culte. Mais les années passent et les promesses restent sans suite. Messi a bafoué les attentes qu’il a lui-même fait naître. Il a préféré signer au PSG, puis à l’Inter Miami, plutôt que de tenir parole. Il nous a menti tout en se mentant sans doute à lui-même. Il a surtout trahi l’enfant qu’il était, celui qui rêvait de porter la tunique de Newell’s, ne serait-ce que le temps d’un match de football professionnel. Mais ça, c’était avant...
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