Les joueurs :
George Best (Irlande du Nord)
À défaut d’en avoir brandi la Coupe, Georgie est sorti avec la Miss. Une Miss… Monde, ça compense. Un peu. Comme son surnom l’indique, le « Belfast Boy » jouait pour un petit pays, de niveau D2 européenne, qui n’a jamais été en mesure d’aligner un onze compétitif. C’est pourquoi George Best plaidait pour une sélection commune des deux Irlande, comme en rugby. Le Ballon d’Or 1968, avec MU, plus sixième Rolling Stone que cinquième Beatle, a manqué les Coupes du monde 1966, 1970, 1974 et 1978. Mais en 1982, l’Irlande du Nord se qualifie, pour le Mundial espagnol. À 36 ans, George, plus tout à fait le meilleur, se remet à espérer. « J’aurais souhaité être dans le groupe et que le sélectionneur Billy Bingham me fasse entrer juste quinze minutes, histoire de dire que j’avais disputé une World Cup », racontera-t-il, plus tard. Mais coach Billy préfère zapper le champion du monde de l’éthylisme, ajoutant un chapitre à sa légende, en l’inscrivant au « Best off » de la Coupe du monde…
Éric Cantona (France)
Attention, fake news ! Non seulement Canto a bien disputé la Coupe du monde, mais il l’a gagnée. Comme joueur et comme sélectionneur, en plus. Bon, OK, c’était la Coupe du monde de beach soccer, à Rio, en 2005. Mais c’est toujours mieux que son compagnon d’infortune, David Ginola, foudroyé lui aussi, le 17 novembre 1993, au Parc Kostadinov. Privé de tournoi par le but du Bulgare dans les dernières minutes des qualifications, le capitaine des Bleus assiste au Mondial 1994 aux États-Unis dans la tribune presse, en duo avec Didier Roustan, sur France TV. Son ultime chance de jouer la Coupe du monde, quatre ans plus tard, à la maison, s’envole sous l’effet conjugué...
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