Éditos
Editos de la bande
L’édito de Gilbert Brisbois et Daniel Riolo Gratuit
Le 16 mai 2023
Comme on le pressentait au moment de le boucler, Sexe FC, notre dernier numéro, a bien été notre meilleure vente. Il paraît que c’est immuable, indiscutable, quel que soit le domaine, le sexe, ça marche. Viennent ensuite les impôts, tout ce qui touche à l’évasion fiscale, puis les diverses théories complotistes et la franc-maçonnerie. Désolé de ne pas vendre du rêve à chaque coup, on y pensera une prochaine fois. En attendant, on s’est dit que la nouvelle vague des coachs, ça avait de quoi nous exciter.
L’édito de Gilbert Brisbois et Daniel Riolo


On est encore bidon en coupes d’Europe, mais il nous semble que nos week-ends de L1 sont d’une autre dimension depuis deux ou trois ans. Combien de papiers écrits, de coups de gueule à propos de la nullité et de l’ennui qui s’abattaient sur nous au moment d’assister à un match du championnat français. C’est fini. Le 19 mars, moi, Daniel, j’étais en Italie. À 20 h 45, le pays ne pensait qu’à une chose, Inter-Juventus. En Espagne, il y avait Barça-Real. Chez nous, Reims-OM. J’aurais pu le délaisser pour rester en immersion. Je l’ai fait. Mais avec un écran annexe, j’ai gardé un œil sur lui. Il m’a fallu dix minutes pour passer d’un œil à deux. Je sais, c’est fou, j’ai même du mal à l’écrire, à le penser, mais Reims-OM, c’était meilleur !

Igor Tudor apparaît à l’écran. Mon cousin le reconnaît : « Mais il est de chez nous, lui, c’est un Juventino. Il est où, maintenant ? Peut-être qu’avec lui, on s’ennuierait moins qu’avec Allegri. » La Juve a gagné à l’arrache, 1-0. Di Maria et Chiesa ont commencé sur le banc. Allegri n’aime pas les attaquants.

Tudor face à Will Still, un quidam. À défaut d’en avoir encore l’allure, le style, il a un nom de vedette. Les deux équipes jouent un foot attractif, généreux, porté vers l’avant. C’est la tendance dans notre championnat, désormais. Il ne reste plus à ce mouvement incarné par une nouvelle vague d’entraîneurs qu’à trouver un écho à l’échelon européen. On a besoin d’une validation. À l’heure où nous bouclons ce numéro, nous comptons d’ailleurs sur Nice et sur Didier Digard...

Les chiffres sont réconfortants. Jamais depuis quarante ans, on avait compté autant de buts en L1. Des buts, donc, mais aussi des occasions de but, des tirs. Tout...

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